4 avril 2010
le baron de Trenck roi de l'évasion, Michel Duino
Il portait 34 kilos de chaînes retenues au cou par un carcan. Si lourde était cette charge qu'il devait la soutenir d'une main jour et nuit, sans quoi elle lui aurait rompu le cou.
Il se trouvait dans une cellule bâtie exprès pour lui, avec quatre portes, une lucarne où la lumière n'entrait qu'indirectement, et, scellée dans le plancher, une dalle funéraire gravée à son nom. De plus, un espace palissadé entourait toute la cellule, un espace où personne n'avait accès, pas même les sentinelles, afin qu'il fût vraiment isolé du reste du monde.
Mais il s'appelait Frédéric, baron de Trenck, et ce n'était pas des chaînes ou des murs de deux mètres qui pouvaient arrêter un homme de cette trempe.
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