31 décembre 2009
Paroles du Guérisseur, Georges Roux
Lis ce précieux livre lentement, songeant à certain jeu de ton enfance.
Près de la faille, de l'abîme, du puits découvert, tu lanças, tout comme moi, tes pierres, tes galets. Tu prêtais l'oreille. D'abord, le silence. Rien. Puis, soudain, dans l'angoisse, l'horreur du vide entrevu, le bruit montait, rassurant, du choc de la pierre sur la pierre ou de l'eau, mystérieusement enfouie, violée.
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