Leclerc, Félix

Félix Leclerc a pratiqué tous les genres littéraires, y compris l'autobiographie. Après Pieds nus dans l'aube (1946), qui racontait son enfance heureuse à La Tuque et ses études à Ottawa, celui qui jouit déjà d'une grande renommée en France grâce à la chanson, reprend avec Moi, mes souliers (1955) là où il avait laissé. Remontant dans ses souvenirs, Félix se remémore, non sans émotion ni une certaine mélancolie, les débuts de sa vie d'artiste, depuis sa première visite à Québec, où il entreprend une carrière d'annonceur de radio, en... [Lire la suite]

Ce recueil est composé de douze récits que Félix Leclerc a puisés dans sa célèbre trilogie : Adagio, Allegro et Andante. La trilogie avait connu un énorme succès et, comme chansonnier, Leclerc triomphait en Europe en ce début des années 1950, ce qui a sans doute encouragé l’auteur et Fides, son premier et principal éditeur, à offrir alors cet ouvrage au public. Les douze récits retenus comptent parmi les meilleurs des trois livres dont ils sont issus, tant du point de vue de la qualité de l’écriture que du point de vue de la... [Lire la suite]

La langue du roman est d'une rare beauté. Et ainsi a chaque page, le lecteur fait des découvertes qui l'enchantent. Les accouplements de mots savoureux, les inversions riches, l'usage d'un langage rude et fort et qui sonne clair sont autant de facteurs qui donnent a ce roman un caractère inusité dans notre littérature et font passer sur nos lettres une brise de beauté poétiques.Félix Leclerc

Le petit livre bleu ou le nouveau Calepin d’un même flâneur qui fait suite au premier Calepin d’un flâneur paru en 1961 et qui sera complété par un troisième, Rêves à vendre, paru en 1984 et un Dernier calepin en 1988.Félix Leclerc Ce livre n'est malheureusement plus disponible pour le moment!

"La grosse bedaine Nous avions tous un peu bu, l'heure des grands épanchements était arrivée. Un P.D.G. à grosse tête et grande soif nous a servi l'atroce récit de ses malheurs. Un jour, il manque de pain (la durée d'un repas) et il se contente de biscottes. Une nuit de neige, il se lève seul de son lit pourfermer la fenêtre que le vent avait ouverte. Sans nous laisser le temps de respirer, il nous rappelle l'époque où crânement et par économie, il buvait son whisky dans des verres à eau; celle, en pleine misère, où il a dû... [Lire la suite]

Dans Allegro, Felix leclerc se penche avec sollicitude sur les problèmes de la destinée humaine.Bon fabuliste, il attribue aux bêtes, aux insectes, aux plantes, les joies, les soucis, les rêves des humains, en tire une leçon et l'applique au destin de l'homme.Félix Leclerc conte toujours aussi finement que dans Adagio, peut-être mieux. S'il moralise, c'est avec humour et tendresse, avec spontanéité et naturel.Allegro, recueil où la fantaisie imprègne toutes choses, où la poésie chante sur tous les tons et dans tous les rythmes.