
A
bout de forces, trop fatiguée pour bouger le petit doigt, je laissais
machinalement mon regard s'attacher à ton reflet sur la vitre.Tu
avais fini de frotter le canon et tu remontais la culasse, que tu avais
également nettoyée. Alors tu levas et abaissas plusieurs fois le fusil
en épaulant à chaque fois. Mais peu après le fusil ne bougea plus. Tu
l'appuyas fermement contre ton épaule et tu visas, en fermant un œil.
Je me raidis soudain et me rendis compte que le canon était
manifestement dirigé vers mon dos. Le Fusil de...
[Lire la suite]