28 avril 2010
Un certain été, Yves Vaillancourt
"Plus loin donc, il passe sous les arches illuminées, ne devinant pas la joie cachée plus bas au tournant des rues et dont les guirlandes n'étaient qu'un apprêt. Mais quand même, une onde de musique vint le toucher. Et c'était comme si un drap blanc la lui soufflait, se balançant au gré des mains qui en rythmait le mouvement. Du linge flottait, suspendu. Maintenant, cette jupe rouge qui pendait, il aurait voulu l'étreindre. Le chat qui passait, le mettre à l'intérieur de sa chemise..."
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