Une femme, Alice Parizeau

Au printemps 1988, Alice Parizeau apprend qu'un cancer commence à gruger sa vie et que le mal est incurable. Le compte à rebours prendra fin le 30 septembre 1990.
Se sachant condamnée, Alice Parizeau, née Poznanska, entreprend de tenir le journal de bord de son dernier voyage parmi nous, ce combat contre la maladie du siècle et, parallèlement, elle remonte le fil du temps et nous raconte à sa manière unique, généreuse et sereine, les événements qui ont marqué son destin de femme qui n'a jamais cessé d'aimer profondément sa Pologne natale: les heures difficiles de l'insurrection de Varsovie, le camp de prisonniers d'Oberlangen, ses études à Paris, son installation à Montréal avec son mari, Jacques Parizeau.
Le plus grand bonheur d'Alice Parizeau, ces dernières années, fut de pouvoir se consacrer à l'écriture, ce qui nous a donné plusieurs livres qui resteront dans notre mémoires: Les lilas fleurissent à Varsovie, La charge des sangliers, Blizzard sur Québec, Nata et le professeur... Ces dernières confidences entremêlées de souvenirs, qu'elle a rédigées quelques mois avant sa mort, sont autant de pages de bonheur volées à l'éternité. Alice Parizeau disait qu'elle écrivait comme on rembourse une dette, celle d'avoir pu sortir vivante de la guerre.
Les pages de ce livre, tel le scanner Eldorado 8, fouillent de façon implacable le texte émouvant de sa vie.