Des deux prétendants à la main de sa fille, monsieur Perrichon va prendre en grippe Armand, qui a eu la naïveté de lui sauver la vie, et s'enticher de Daniel qui a eu l'habileté d'inverser les rôles et de se laisser sauver par lui. La reconnaissance est, en effet, un fardeau trop lourd à porter...
Labiche serait-il le premier à l'avoir découvert ? Peu importe. Il a si brillamment, si justement, si drôlement donné corps - celui de monsieur Perrichon - à cette idée, qu'elle restera à jamais liée pour nous à son bonhomme de carrossier.
« Vous me devez tout, tout ! Je ne l'oublierai jamais ! »
Nous non plus.
26 décembre 2009
Le Voyage de M. Perrichon et autres comédies, Labiche et Martin
Commentaires sur Le Voyage de M. Perrichon et autres comédies, Labiche et Martin
Nouveau commentaire