La petite fille qui aimait trop les allumettes, Gaëtan Soucy
On
se demande où Gaëtan Soucy va chercher tout ça! Et puis on ne se le
demande plus, prêt à entrer dans le jeu d’un romancier exceptionnel et
extraordinaire […]. En quatre ans seulement, depuis L’Immaculée
Conception jusqu’à La petite fille qui aimait trop les allumettes, sans
oublier L’Acquittement, un jeune homme qui aura bientôt quarante ans a
pu produire une œuvre qui le situe naturellement parmi les plus grands
écrivains québécois.
Chez Soucy, l’espoir ne fait pas vivre,
seulement souffrir. C’est sa manière à lui d’entrer dans le sempiternel
débat québécois sur l’indépendance. À reculons, en tournant le dos.
Plus positivement: en s’imposant aujourd’hui parmi les meilleurs
romanciers d’expression française et, sans doute, la plus incontestable
révélation de ces dernières années.