24 septembre 2009
3. Le droit de ne pas finir un livre.
La première fois, ça fait tout drôle. Un mélange de culpabilité et de soulagement, de bonheur de passer à autre chose et d'attachement malsain pour une liaison sans lendemain. Rien ne nous a préparé à la possibilité d'abandonner. Toute notre éducation va à l'encontre de l'abandon d'une lecture ennuyante. À l'école, qu'on le veuille ou non, il faut le terminer le livre pour la rédaction. Au souper, il faut la terminer notre assiette de macaronis trop cuit - Sinon c'est simple, pas de dessert! - Mais le livre qu'on lit soit disant pour le plaisir, rien ne nous oblige à le terminer. On ne saura pas la fin de l'histoire? Et puis après...
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